Arcachon | Pyla | Cazaux Sanguinet | Arcachon
Arcachon | Pyla | Cazaux Sanguinet | Arcachon
Préambule
Pour une activité autre que la photographie, je me rends sur la ville d’Arcachon.
Plutôt que de trouver une chambre d’hôtel avec vue sur mur et sans parking; je préfère louer un appartement pour 4 nuits face à la baie d’Arcachon, avec parking abrité et isolé.
J’arrive ; je prends possession de l’appartement ; pas le temps de sortir l’appareil photo dehors, je pars faire ce pourquoi je suis venu.
Je profiterai donc simplement des soirées et des couchers de soleil pour les prises de vue.
Pas de sunrises en prévision, je me contenterai donc des sunsets.
Première soirée photo :
Je longe la plage d’Arcachon en direction de la jetée de Thiers et de la jetée d’Eyrac.
Je pose le trépied et prends quelques photos, le long de la plage de sable fin:
Pilat
Arcachon et sa région sont pour moi une totale inconnue.
L’Auvergnat que je suis est perdu sans sa merveilleuse chaîne des puys bientôt classée au patrimoine mondial de l’Unesco (enfin, j’espère).
L’Auvergnat, curieux de nature, est toujours présent « aux quatre coins » du monde. C’est ainsi que je contacte Christian, qui me fait découvrir ce pays étranger qu’est l’Aquitaine.
Nous commençons par l’ouest du bassin en longeant la cote jusqu’à la dune du Pilat.
C’est ainsi qu’au détour d’un blockhaus, je découvre la philosophie des autochtones :
Avec Christian, nous nous séparons ; chacun d’entre nous avons un rendez-vous restauratif déjà prévu.
Après quelques heures, je pars bien au sud du Pilat, vers ce que les autochtones appellent le « petit nice », au bord de la mer.
La marée est bientôt haute.
Je prends mon matériel sur le dos, et je marche le long des dunes vers le nord.
Ces dunes s’affaissent de plus en plus ; elles peuvent s’écrouler sur la plage à tout moment. Faites attention, lors de vos déplacements. En cas d’avalanche de sable, je crois que le taux de survie est bien inférieur à celui d’une avalanche de neige.
Je marche pendant 10 à 20 minutes.
J’aperçois enfin deux blockhaus.
Je déploie mon trépied et prends quelques photos :
Le lendemain, Christian, parti à pied, et au bout de 20 minutes de marche, en dehors de tout accès à une plage, découvre un blockhaus.
Celui-ci est entouré d’autochtones mâles, sans serpent ni pomme.
D’une chaleur à faire griller une saucisse, Christian ressortira sain et sauf (sauve ? personne ne le dira !). 😛
Le soleil s’est assoupi. Je rentre à ma voiture. J’en profite pour regarder les jouets de plage pour grands, et leurs châteaux de sable :
Cazaux :
Le lac de Servières et sa fraîcheur me manquent un peu, surtout après une journée passée dans une salle chauffée par une quarantaine de personnes, sans climatisation et quasiment sans ventilation.
Je décide donc de voir du côté d’un lac entrevu au sud sur le GPS.
Au cours du trajet, le gps m’indique : « à la prochaine intersection, tourner à droite dans 15 kilomètres ».
Hein ?
Quoi ?
Je suis peut-être à l’étranger, mais tout de même pas aux états-unis (USA) ! Il y aura bien deux ou trois virages ! Même pas deux sur une telle distance !
Changement de pays je me dirige vers les Landes et la ville de Sanguinet.
Le soleil commence à rejoindre l’horizon.
Je me gare au bord du lac ; je marche un peu ; je pose le trépied et je shoote !
Arcachon :
Dernier soir.
Je décide de tenter un classique, le bateau à quai en pose longue.
Aucun point de vue me séduira. Tanpis, je me dirige vers la capitainerie au bout du port de plaisance d’Arcachon.
Je shoote la capitainerie. Pour ceux qui aiment l’architecture, Arcachon est assez remarquable par sa cosmopolarité architecturale. En effet, l’inspiration est landaise, mais aussi basque, voire de plus au sud. Il en résulte avec le temps des bâtiments avec un caractère bien trempé.
Je m’y intéresserai peut-être un jour si j’y retourne.
Je resterai sur place et profiterai de ce dernier coucher de soleil avant de nettoyer l’appartement, que je dois rendre le lendemain matin !