Gour de Tazenat
Le gour de Tazenat
Il y a quelques temps déjà, j’ai fait des photographies de ce maar par une nuit étoilée mais nuageuse.
Cette fois ci, je décide de faire un levé de soleil, une aube, un sunrise.
Préambule
Retrouvez toutes les photos en bas de l’article !
On est le 30 mai, je prépare mes affaires et décide de relevé mes mails.
C’est alors que mon pote tape la discute sur face de chèvre, via la messagerie instantanée. Les sujets défilent et le temps passe. La fatigue prend le pas et je me couche près de la porte d’entrée de la maison pour ne pas réveiller tout le monde lors de mon départ à 3 heures du matin.
Je ferme donc les yeux à une heure du matin.
La sonnerie du téléphone me réveille, mais ce n’est pas celui de l’alarme. Il est 7h du matin… Et merde ! J’ai oublié d’activer la fonction réveille.
Dommage, le temps ne devait pas être dégoutant : nuages, brûmes et brouillard de quoi faire une belle ambiance.
Nuit 2
Cette fois-ci je décide de faire nuit blanche et d’y aller à minuit. Une heure de route, ça devrait le faire.
Choix du matériel :
Les mêmes conditions métérologiques sont annoncées. Ce sera donc : Habits techniques pour ne pas avoir froid. Café et de quoi manger, la fringale du matin est terrible par expérience après une nuit quasi blanche. Ce sera aussi sac étanche (au cas où et habits imperméables respirants).
Et le matériel photo !
Dur comme choix.
Déjà je prends un trépied et le boitier de secours pour un timelapse, ce qui est pour moi secondaire.
Ensuite pour les photos, ce sera un choix bien plus difficile !
Mon boitier des filtres et le trépieds. Ok, mais que choisir comme objectif.
Le 35mm f1,4 est excellent, mais sera peut-être un peu trop long.
Le TSE peut-être intéressant, mais son ouverture est limitante en cas de voie lactée dans la nuit.
Le 16-35, un bon compromis.
Le 100-400 pour des détails … ? Une fois le jour levé avec un flou de fou à 1m80 ?
Je ne voudrais pas être trop chargé !
C’est un dur dilemme !
Après réflexion, je décide de prendre le 16-35 pour sa polyvalence, le TSE en cas d’envie et le 100-400 pour des détails et les animaux sauvages (wildlife comme disent les anglo-saxons !).
Je me couche, il est minuit et demi … Certaines personnes ont été lentes à se coucher !
Jour J
Le réveil
Il est deux heures, c’est l’heure à laquelle le premier réveille sonne. C’est bon encore dune minute.
4h, c’est l’heure de ma montre. Qu’est-ce que le temps passe vite !
Le deuxième réveil n’a pas sonné: j’ai oublié de le mettre en route.
Café avalé en quarante secondes dont 30 pour le micro-onde.
J’emporte le trépied et le sac photo.
La route
4h05, mon gps m’indique 52 minutes de trajet.
4h50, je gare la voiture ; je peste encore contre la voiture qui roule à 70 km/h en zigzaguant sur toute la largeur pendant 5 kilomètres, contre la bande de merdeux dans la voiture neuve à 100k€, et contre le tracteur…
Le shoot
5h, après une course de 10 minutes, j’arrive enfin au spot. Tout en reprenant mon souffle, je sors le trépied, les pieds dans l’eau ; je mets l’appareil photo dessus, cadre approximativement et déclenche en mode A (priorité ouverture). A ce moment là, j’ai perdu l’oeilleton du viseur pour pose longue. Ce n’est pas grave, (mais m’énerve un peu), mon bonnet servira d’obturateur au viseur.
Le soleil se lève rapidement et il m’est impossible de saisir ce moment lors d’un timelapse. D’ailleurs j’ai laissé le petit boitier dans la voiture.
J’ai décidé de me positionner pour un rare sunset, qui n’aura pas lieu, faute au manque de nuage. Je prends aussi de photos d’ici et de là, des fois que …
Les photos
Vous les attendiez, les voilà !
Le retour
Il se fera tranquillement par des routes secondaires me permettant de découvrir d’autres paysages…