Naissance d’un artiste
Parce qu’il faut bien se lancer un jour
ET oui!
Comment cela a-t’-il commencé?
vrai dire, c’était en colonie de vacances, merci papa, merci maman…
Un atelier photo fut proposé aux gamins de 8 ans qui comme moi voulaient en savoir plus.
Comme mes potes de l’époque, je participais aux prises de vue, avec trucage par superposition des plans. Vous savez en donnant l’impression d’être assis sur un arbre.
ais certes cette partie là, celle de « modèle » était intéressante, mais j’avoue que la suite allait être, disons, plus séduisante!
utre les préparatifs, le développement de la pellicule allait révéler toute sa magie. Déjà mettre le film en spire en chambre noire illuminait en moi le désir de cette passion.
n brin de parfum embaumait mes papilles. L’odeur des produits chimiques du révélateur au fixateur, la précision demandée à la température de l’eau m’imprègnaient définitivement de l’esprit de l’image.
évélation, oui ce fut le cas quand j’ai vu pour la première fois le négatif, et encore plus lors du tirage de la photo sous l’agrandisseur.
epuis lors, la germinaison de la passion poussait en moi. Au bout de quelques années, j’achetais enfin avec mes économies mon premier appareil photo. Ne rigolez pas, c’était un format APS. Mais son ultragrand angle pour l’époque: un 20mm (équivalent 24*36) me remit une couche d’engrais.
nsuite, j’ai fini par m’acheter un reflex, le choix de celui-ci fut difficile. En effet, à l’époque il y avait les canon, mais l’absence de bague de diaphragme fut pour moi très déplaisant. Il ne me restait donc plus que nikon, trop cher pour mon petit budget, mais aussi pentax. Ce fut donc un MZ5n. J’en suis encore tout nostalgique.
Je passais rapidement à nikon, pour un F90x, pour la précision de son exposition, avec quelques cailloux, puis un FM3A (Superbe !!!). Toujours en noir et blanc, mais aussi en velvia (diapositive) pour la couleur. Je n’ai malheureusement jamais testé la kodachrome n’ayant pas beaucoup de sous. Je le regrette vraiment!
a pellicule qui garde pour moi encore toute sa noblesse en noir et blanc, n’est pas la kodak Tri-X 400, que certains aiment pour son grain, ni même la HP5+ 400 ilford, mais l’Accros 100 de fujifilm. Quel bonheur ce film! Mais en argentique, il ne faut pas seulement parler de pellicule, mais aussi de recette de développement. En effet, je m’intéressais rapidement au stand dev. Le rodinal fut alors une révélation !
Microcontraste, netteté, acutance, finesse de grains… rivalisent aisément avec un moyen format, avec une méthode de développement traditionnelle. Alors sur un moyen format…. Bien évidement, celui-ci fut mien.
mmédiatement apparut le numérique. Je m’achetais à l’époque mon premier appareil. Ce fut un compact évolué de 4 méga pixels (Oui !) hors de prix qui me fut rapidement volé. Heureusement j’avais gardé mon matériel argentique. Je laissais le F90X sur l’étagère pour me satisfaire du contrôle total et manuel du FM3A. Le premier reflex numérique accessible fut un canon 300d, mais celui-ci menottait son utilisateur dans les réglages.
J’attendais donc le nikon D70 de 6 méga pixels pour revendre mon F90X, et assez rapidement mon FM3A à regret.
ais la technologie évoluant, je remplaçais le D70 par le Fujifilm S5pro. En effet, sa latitude de pose était assez révolutionnaire pour l’époque. Mais ce qui le caractérisait vraiment, en dehors de son super CCD, c’est le savoir et le rendu de ce capteur dans les tons chairs. A l’époque, la concurrence existait entre cet appareil et le canon 5D (version 1).
vec l’age avançant, le dos du photographe se tasse. D’autre part une autre vision de la photographie s’est avancée à moi le plus simplement du monde avec l’utilisation d’un appareil télémétrique parallèlement. Ainsi revendant mon Leica M6, je laissais l’argentique ( je garde toujours un moyen format) de côté, pour un Leica M8.2. Pourquoi le Leica M8.2, et pas le 1, simplement parce que les collimateurs du viseur prenaient en compte la conversion de focale due à la taille du capteur APS-C, avec un coefficient de 1,3.
Nous remarquons ainsi une évolution du matériel vers le capteur plein format par l’intermédiaire d’un Leica M9P. Les défauts du Leica M9P, comme son manque de montée dans les iso, son bruit rapidement trop présent, son capteur trop près de la lentille avec des rayons incidents créant une frange magenta sur les focales de type grand angle (en dessous de 28mm), et non auto-nettoyant me faisaient attendre le « Leica M » avec impatience.
Malheureusement, le bridage de son temps d’exposition maxima ne me permettait plus les poses lentes de l’heure bleu avec filtres de densité élevés. Camara Cournon, Christian me fit découvrir une sangle soulageant le rachis cervical.
aranti d’un soulagement du cou, je changeais encore une fois de marque de matériel. En effet, « travailler » pour les APCA (Amateurs Photographes et Cinéastes d’Auvergne) sur l’exposition « De Architectura » me fit apparaître une prédilection pour l’ultra-grand angle, et les poses lentes. J’ai donc acquis un canon 5Dmark3 avec une focale fixe, un sigma 35mm f1,4 art (ma focale de base) bientôt en test sur mon site, puis d’occasion un Samyang 14mm dont la mise au point était pour le moins aléatoire ( confère l’article sur le 14mm sur ce même site), vite remplacé par un 16-35 canon f/2,8 filtrable.
n pensant à l’avenir, je me dis que je prendrai un jour ou l’autre un statut d’ « Auteur – Photographe ». Mais en attendant, je préfère prendre du temps pour aller chasser la lumière.
N’hésitez pas à me suivre et partager l’adresse de mon site avec votre entourage….